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Pourquoi avez-vous choisi ce nom d’artiste, Atef ?
Atef, c’est mon vrai prénom. Ça signifie l’affectueux, et mon entourage dit que la signification de mon prénom me va bien alors je le porte avec joie 😊.
Depuis quand faites-vous de la musique ?
J’ai toujours chanté, mais la première fois que j’ai pris un micro dans un groupe, j’avais 17 ans. C’était au millénaire dernier !
Comment définiriez-vous votre style de musique ?
L’album “Les Mots Qui Unissent” est un album de chanson française avec des arrangements de musique du monde. On pourrait dire que c’est un tour du monde (des pays du soleil) de la chanson française.
Pourquoi faites-vous de la musique ?
Il y a plein de raisons, mais la première qui me vient à l’esprit est que c’est mon moyen d’expression le plus efficace pour faire passer ce message d’unité et d’amour sans lequel il n’est pas bon de vivre. Se mettre à la place des gens pour prendre des décisions justes, par exemple, “Le Soleil Se Lève”, est une chanson qui ne dit pas quoi faire, mais qui vous met dans la peau d’un couple qui tente de traverser la Méditerranée pour sa survie. Il y a aussi comme autre raison de faire la fête, la vie est si courte, autant la remplir de belles choses. Moi, j’ai choisi de l’embellir avec la musique.
Quelles sont vos influences musicales ?
Si cet album est un tour du monde en chanson française, c’est qu’au fond de moi, mes influences sont multiples et égales en importance. Aucune culture n’est supérieure à une autre alors, les anglophones, les francophones ou les autres pays, c’est pareil dans mon oreille et dans mon cœur.
Les anglophones : Stevie Wonder, Michael Jackson, Bob Marley, Peter Gabriel Marvin Gaye, Aretha Franklin, Sting, The Police, The Beatles, Prince, Ray Charles, James Brown, Simon and Garfunkel, Ray Lamontagne, Whitney Houston, Quincy Jones, George Benson, Santana, Billie Holiday, Chet Baker, Bobby McFerrin, Nina Simone, Bill Withers, Bob Dylan, Joni Mitchell, et tant d’autres.
Les francophones : Brel, Brassens, Cabrel, Aznavour, Nougaro, Jonasz, Balavoine, Gainsbourg, Piaf, Maxime Le Forestier, Céline Dion. Mes amis Daniel Levi, Louis Bertignac, -M-, m’ont influencé par leur contact et les discussions qui vous grandissent.
Les musiques du monde : Oum Kalthoum, Nusrat Fateh Ali Khan, Oumou Sangaré, Geoffrey Oryema, Djavan, Vinicius de Moraes, Tom Jobim, Caetano Veloso, Oulaya, Asmahan, Abdel halim hafez, Atahualpa Yupanqi et tant d’autres.
Si vous deviez amener un album sur une île déserte, ce serait lequel ?
Je préfère rester avec ma playlist complète. En général, aux questions telles que « préférez-vous perdre un bras ou une jambe », je réponds toujours que je garde les deux. Je refuse l’amputation de mes musiques ou de mes membres ! Trop dur à imaginer.
Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson, ce serait qui ?
Stevie Wonder. J’aurais pu répondre tellement d’autres noms, mais certains sont trop occupés car ils sont un peu morts…
Et pour un duo, cela serait avec qui ?
Sting ou Stevie Wonder ou encore Peter Gabriel (mais je rêve là).
Parlez-nous de votre premier titre, Atef…
Le premier c’était “Le Soleil Se Lève”. J’en ai parlé un peu plus tôt, mais le dernier c’est “Marseille”. C’est un hymne à la ville où mon père est arrivé dans les années 50 pour y changer son destin et le mien puisque je suis né en France. Ce clip, c’est un message de fraternité dont nous avons tous besoin. Je montre les visages de cette ville. Ce Marseille que je décris dans ce clip, ce n’est pas celui des infos qui font peur ! C’est celui de la terre d’accueil de mon père que l’on entend au début du clip. C’est ce que je suis fier d’être (sans grands discours), mais la preuve par l’exemple, un fils du pays provençal, qui aime la France, la Tunisie de ses parents, mais surtout citoyen du monde ! La chanson dit : « grande porte ouverte au sud ici, le nord d’une nouvelle vie ».
Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?
Ma musique, ce sont des émotions fortes, car vraies, portées par une voix reconnaissable, qui essaie de transformer son souffle en un chant d’amour et d’encouragement, toujours en lien avec la volonté d’unir plutôt que de diviser.
Votre plus grand rêve, Atef ?
Avoir au moins une chanson, voire plusieurs, qui rentrent dans la culture populaire. Comme dit Nougaro, « que le maçon chante ma chanson ».
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