Chaque semaine, J’adore les potins vous propose une analyse politique simple et efficace pour vous parler des derniers potins de la campagne présidentielle.
Note n°23 du 3 mai 2012
Objet : c’est fait.
L’élection est terminée. Perdue pour l’actuel Président, gagnée pour le candidat du gauche. Il suffit juste que les électeurs se mobilisent, comme au premier tour.
Deux preuves de la victoire de François Hollande : l’absence de petites phrases sur l’avenir du Parti socialiste face aux premières fissures à l’UMP ; et deuxièmement les hypothèses sur les futurs ministres d’un gouvernement de gauche. Il y a des signes qui ne trompent pas. Et le débat n’a rien changé : pire il n’y a pas eu l’atomisation attendue de François Hollande…
Alors que dire au soir du 2nd tour ? La victoire aura été nette. François Hollande aura maîtrisé sa campagne, en tout cas l’aura mieux maîtrisée que Nicolas Sarkozy. Il aura, par principe (puis qu’il aura gagné), répondu le mieux au sentiment du moment des Français : normalité, calme, pas de grandes annonces, apaisement, peu de faux-pas… Le contraire de la campagne de 2007.
Côté Nicolas Sarkozy, la campagne aura été par à-coups, marquée par l’actualité, semble-t-il joyeuse et mobilisatrice (en tout cas vue de l’extérieur), clivante, fortement droitière… Bref, comme en 2007. Mais ça ne marche pas deux fois. Tout simplement. L’erreur fondamentale aura aussi été d’avoir sous-estimé François Hollande.
