Retour en 1990, le 17 janvier plus précisément. A cette époque, Jamel n’a que 15 ans, et alors qu’il traverse les voies de la gare de Trappes, le (futur) comédien se fait happer par un train en même temps que Jean Paul Admette, tué sur le coup.
Lorsqu’il s’est réveillé à l’hôpital, miraculé, il a appris qu’il ne pourrait plus jamais se servir de son bras droit. “Quand le médecin est venu et m’a appris que je ne pourrais plus bouger le bras, il avait des stylos dans sa poche. Je lui ai demandé de m’en prêter un et je me suis immédiatement mis à écrire de la main gauche. Sans réfléchir, j’ai pris ma douleur à crédit. J’ai fait ma rééducation durant presque deux ans dans un centre du XVIe arrondissement, et j’ai vu des gens qui ne pouvaient s’exprimer qu’avec leurs paupières. Là, je me suis senti très bien, très en forme. J’étais heureux de vivre, je n’étais plus handicapé” a-t-il confié au Parisien.
Quant à l’éventualité d’une prothèse, le mari de Mélissa Theuriau est catégorique : « A mon bras ? Jamais de la vie ! En revanche, s’il y avait un bras bionique pour 40 euros, je prends. Pour mettre une prothèse biomimétique, il faut être amputé, alors retirer mon bras… non merci. En revanche, s’ils libèrent les cellules souches, je serais curieux d’essayer. »