Dernièrement, le rappeur a été lynché par une grande partie des States pour être partie en vacances avec sa petite femme Beyoncé à Cuba, ce qui est formellement interdit aux Etats-Unis qui ne permet pas de transactions financières pour des activités touristiques là bas.
Beaucoup lui ont donc reprochés de nourrir indirectement un gouvernement totalitaire. Ce à quoi à répondu Jay-Z, qu’il n’y voyait aucun rapport avec tout ça, « j’aime Cuba, j’aime les cubains et ce discours communiste est très confus » affirme-t-il via son compte twitter.
Mais le producteur ne s’en est pas arrêté là, il a aussi écrit et chanté une chanson qui s’adresse au gouvernement, plus directement à Barack Obama où il ne mange pas ses mots : « J’ai transformé La Havane en Atlanta (…) Mec issu des quartiers, j’ai eu le feu vert de la Maison-Blanche (…) Obama m’a dit : Calme-toi, tu vas me faire destituer. (…) Pas besoin de ces conneries, viens avec moi à la plage. » Mais encore « Les politiciens n’ont jamais rien fait pour moi, à part me mentir et déformer l’histoire. Ils veulent m’envoyer en prison et me faire payer une amende. OK, mais laissez-moi commettre un vrai crime d’abord. Je pourrais acheter un kilo pour Chief Keef par méchanceté, je pourrais juste inonder les rues de drogue. »
Bien évidemment, le porte parole du gouvernement s’est empressé de répondre à ces accusations : « Je suis catégorique sur le fait que la Maison-Blanche et le Président n’ont rien à voir avec les voyages de quiconque à Cuba. C’est une chanson (…) Le président n’a pas parlé à Jay-Z de ce voyage. »
Quand Jay-Z s’explique, il le fait bien ; il donne même le la !