En novembre, pour le lancement de son nouvel album, surdose de communication, de présence sur tout nos écrans, vendu de partout comme presque l’album du siècle, l’artiste d’une humanité tout entière. Elle tentait d’élever son personnage, plutôt son produit en lui donnant une dimension plus artistique.
Artpop est censé être plus évolué, elle vise haut depuis sa sortie ! Strip tease, un peu de crudités, de la viande, de la vulgarité, du porno, le tout pour faire monter les ventes. Rien n’y fait.
Le décor semblait posé : pochette illustrée en fond avec le pouvoir de l’art Italien dont Boticelli et Bernini avec des tableaux de référence « La naissance de Venus » et « Daphné ».
L’explication des tableaux relative à Gaga aboutie à une déesse du chant, de l’amour et de la beauté incarnée en elle, rien que ça ! Et à bien y regarder, Lady Gaga apparaît telle une déesse sur sa pochette, soutenant ses mamelons, une « terre » dans son entre-jambes.
La musique, elle, reste très basique et sans surprise dans la construction, des morceaux simplistes, aérobiques et trop prévisibles à l’écoute. Malgré les interventions d’artistes extérieurs, ses titres ne seraient pas diffusés en radio si c’était votre artiste du coin.
Et que dire des références à son ainée, dont elle ne peut se cacher de copier, glaner ce qui a fait son succès, mais peut-on résumer 30 ans de carrière et être au même niveau en seulement 3 albums ?
En décembre, trois semaines depuis la sortie, il convient de constater que le pari n’est pas trop gagné, et que l’essoufflement semble conduire à l’oubli quand on se réfère aux différents Top 10 des classements des artistes de son rang.
Tout ça pour ça ?
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