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Musique

Mariane Alzi : Elle se confie et parle de son album

Mariane Alzi revient avec son titre “Des Roses” et répond aux questions de la rédaction pour nous en dire un peu plus sur elle.

Mariane Alzi, pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste ?
Parce que j’aimais le graphisme de ce nom et la symbolique puisque c’est le nom d’un village à côté de mon village dans le centre Corse qui signifient « les aulnes ». J’aimais bien l’idée d’avoir un nom de village qui est aussi un nom d’arbre pour rassembler la Nature et l’Humain en un seul mot.

Depuis quand faites-vous de la musique ?
J’ai commencé le piano à l’âge de 5 ans et j’ai toujours continué. J’enseigne aujourd’hui le piano classique.

Comment définiriez-vous votre style de musique ?
Comme de la chanson française aux influences folk-rock.

Pourquoi faites-vous de la musique ?
La musique est le moyen d’expression qui est le plus naturel. La musique est partout dans les sons de la rue, dans les feuilles d’un arbre, dans le bruit des vagues et le chant d’un oiseau. J’aime m’exprimer à travers le son, les vibrations, les mélodies et à travers l’écriture également. Il n’y a pas de barrières avec la musique ni de frontières. Elle est universelle et généreuse. La musique donne beaucoup et elle ne triche pas.

Quelles sont vos influences musicales ?
J’écoute toutes les musiques et surtout du Rock, du Hip-Hop, de la Musique Classique. Plus précisément j’ai beaucoup écouté Barbara, Noir Désir, les Rolling Stones et Mercedes Sosa.

Si vous deviez amener un album sur une ile déserte ce serait lequel ?
Ok Computer de Radiohead.

Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson ce serait qui ?
Björk !

Et pour un duo, cela serait avec qui ?
The Rolling Stones.

Parlez-nous de votre premier titre…
« Des Roses » est une chanson sur l’espoir, sur les combats illusoires mais qui ont portés des utopies comme étendard. Elle m’est venue après avoir regardé un documentaire sur le conflit israélo-palestinien. Deux mères discutaient à travers un ordinateur et partageaient leur douleur. Une mère d’une palestinienne qui était décédée en faisant exploser une bombe et une mère d’une israélienne décédée dans ce même attentat. A un moment, la mère palestinienne dit à l’autre mère qu’elle voudrait bien lui apporter des roses mais que ce n’est pas parce qu’elle va lui apporter des roses sur un plateau que le conflit cessera. J’ai alors pensé que c’était peut-être ça au contraire qui pouvait changer les choses. L’humain au centre et non les guerres d’intérêt et de stratégie. L’humain qui s’échange des roses et de l’amour et qui essaie d’y croire même si c’est pour « une paix illusoire ».

Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?
Mon premier album rassemble les rêves, les espoirs, les combats, les illusions, les peines et les amours.
C’est un album sur lequel nous avons travaillé avec le réalisateur Bob Coke, de manière à ce qu’il soit sincère, sans faux-semblants, sans concessions. J’espère que certaines des chansons font rêver et donnent envie de croire que l’espoir peut encore exister, que d’autres font pleurer ou rappellent des souvenirs et que d’autres encore donnent envie de voyager et de se révolter. Je crois que l’heure est aux Utopies.

Votre plus grand rêve ?
Ce serait de faire un concert pour les poissons sur un voilier au milieu de la mer méditerranée et d’aller nager avec les dauphins ensuite.

https://www.youtube.com/watch?v=eF2u3Va_meU

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