Nées dans une famille nombreuse, ou pas, cadette, benjamine ou ainée, chacune d’entre vous a sa place dans sa famille, mais qu’en est-il quand vous avez l’impression que vos parents préfèrent votre sœur ou votre frère ?
Une fois par an, chacune fête son anniversaire (peut-être pas celles nées un 29 Février…), votre frère a un nouvel ordinateur ou un scooter, votre sœur a le dernier iPhone ou un voyage, et vous, un petit billet de 50euros, ou un simple parfum ?
Certes, c’est le geste qui compte, mais quand il compte moins que pour votre fratrie, ça fait mal !
A noël pareil, et même les grands parents s’y mettent, c’est contagieux de plus gâter les autres membres de la famille que vous?
Pour une bonne note, votre sœur a droit à de vifs encouragements, voire un cadeau, et vous ? Une petite tape dans le dos et un : « il faudra faire encore mieux la prochaine fois »
Votre frère fait une bêtise, et vous entendez : « ce n’est rien, tu es maladroit, ce sont des choses qui arrivent fiston », si c’est vous : privée de sortie, de téléphone voire de réseaux sociaux pendant au moins une semaine.
Vos parents passent leur temps à vous comparer, « ta sœur ou ton frère n’aurait pas fait ça comme ça, il/elle avait de bien meilleures fréquentations, il/elle n’aurait jamais agi de la sorte, il/elle a eu ce même professeur mais avait de meilleures notes… »
Tous ces petits riens, qui s’accumulent et que vous gardez au fond de vous, faisant de vous une bombe à retardement envers ce frère ou cette sœur que vous appelez désormais voleurs de famille.
Prête à exploser, vous décidez de : vous rebeller ?de devenir la jeune fille modèle ?à vous de voir.
On ne peut pas comprendre nos géniteurs, vu la différence de générations, ils ont vécu à une époque où leurs propres parents étaient bien moins expressifs que maintenant, avec lesquels ils n’ont peut-être pas eu le meilleur exemple d’équité.
Dites-vous que les liens du sang sont plus forts que tout, que vos parents vous aiment meme si ils ne vous le témoignent pas autant que vous le voudriez, et surtout n’oubliez jamais que malgré tout, vous êtes toujours plus chanceuse que tous les orphelins du monde.
