L’athlète amputé des deux jambes est poursuivi depuis plus d’un an pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp Alors qu’il risquait l’internement psychiatrique, la juge a finalement opté pour un suivi psychologique.
En févier 2013, l’athlète paralympique avait tiré sur sa petite amie Reeva Steenkamp. Son premier motif a été celui d’un accident. Il ne savait pas qu’elle se trouvait dans la maison et l’a prise pour un cambrioleur. Mais, au fil du temps et des procès, il s’est avéré que les explications du sportif n’étaient plus très claires. Le couple se disputait souvent. Oscar Pistorius a donc ensuite évoqué la thèse de la prise de panique puis celle des troubles mentaux. Il souffrirait effectivement de graves troubles de l’anxiété. Un problème dont certains de ces proches étaient déjà au courant. Jusqu’à maintenant son internement était en discussion. La juge Thokozile Masipaa a finalement décidé qu’il n’irai pas en hôpital psychiatrique. En revanche il aura un suivis psychologique très poussé il devra « se présenter comme patient externe au superintendant de l’hôpital de Weskoppies le 26 mai 2014 à 9h et tous les jours suivants à l’heure fixée » Cette thérapie a pour but de vérifier si Oscar Pistorius avait toute sa tête au moment de l’accident ou si ses troubles mentaux l’ont rendu incapable de penser aux conséquences de son geste. Pour l’instant il risque jusqu’ à 25 ans de prison.
