Découvert il y presque 40 ans, le virus Ebola ne cesse de contaminer des personnes en Afrique. Dernièrement, un cas a été découvert aux Etats-Unis et de ce fait, il est inévitable de penser à une pandémie mondiale …
Nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre, c’est à l’hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié, en septembre 1976 par le médecin belge Peter Piot de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers3,4, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280. Depuis, le virus ne cesse de se propager en Afrique centrale…
Ce virus provoque donc la maladie à virus Ebola, une fièvre hémorragique virale aiguë affichant un taux de létalité, (c’est à dire le nombre de cas mortels par rapports au nombres de personnes atteintes par le virus) pouvant atteindre 90 % et pour laquelle il n’existe aucun traitement.
Les symptômes sont catastrophiques et surtout évoluent de pire en pire : d’abord des épisodes de fièvre élevée supérieure à 38°, des douleurs musculaires(myalgies), une grande fatigue et des céphalées. Apparaissent ensuite des vomissements, des épisodes de diarrhée, une éruption cutanée, une insuffisance rénale et hépatique suivies parfois d’hémorragies pouvant être sévères.
Depuis 2014, le virus semble prendre de l’ampleur, tout d’abord apparu pour la première fois en Afrique de L’ouest : au Liberia, à la Sierra Leone et au Nigeria. C’est la première fois que le virus entraîne une contamination hors d’Afrique centrale. Selon une prévision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’août 2014, l’épidémie pourrait entraîner plus de 20 000 cas de contamination.
Depuis quelques jours, nous avons découvert un nouveau cas, cette fois-ci hors d’Afrique puisque c’est au Etats-Unis qu’un homme revenant du Liberia est rentré chez lui au Texas, le 20 Septembre dernier. N’ayant aucun symptômes à l’époque, cet homme, aujourd’hui encore inconnu, n’a pas pu contaminer d’autres passagers du vol. En revanche, ses proches ont pu eux aussi contracter le virus pendant l’incubation, c’est pourquoi ils sont surveillés de près ! La peur s’est alors installée dans tous les Etats-Unis mais, il a bien été précisé que le personnel ayant été en contact avec le patient donc la contamination par le virus Ebola a été confirmée ce mardi, a été mis en isolement. « Nous avons mis en quarantaine les deux ambulanciers, avec le véhicule, afin de s’assurer que rien ne puisse propager l’épidémie », a déclaré Mike Rawlings, le maire de Dallas.
En espérant qu’aucune fuite ne soit passée au travers des filets…