Aujourd’hui le premier ministre Manuel Valls engage la responsabilité du gouvernement devant l’assemblée nationale via un vote de confiance.
En France, “La question de confiance” est inscrite dans l’article 49 de notre constitution. Elle permet de s’assurer que le programme d’un nouveau gouvernement disposera d’une majorité de députes pour être mis en œuvre.
Lors de son arrivée à Matignon en mars dernier, Manuel Valls avait déjà utilisé “La question de confiance” au sein des députés de la majorité. Dans ce cas il était normal pour le premier ministre d’avoir recours à ce dispositif car il venait d’arriver à Matignon avec une nouvelle équipe.
Suite à la crise politique que traverse la France, Manuel Valls a décidé d’avoir recours à une seconde question de confiance qui sera posée cet après midi à l’Assemblée Nationale.
C’est plutôt rare pour ne pas dire exceptionnel qu’un même gouvernement engage sa responsabilité devant l’Assemblée Nationale avec une question de confiance dans un laps de temps aussi court (moins de 6 mois).
Comment cela va se passer à l’assemblée nationale ce mercredi 16 septembre ?
Manuel Valls va prononcer son discours de politique générale devant les députés Français. Le premier ministre posera ensuite “La question de confiance” c’est a dire qu’il demandera aux députés s’ils sont d’accord avec le discours qu’il a prononcé. Les députés diront ensuite si OUI ou NON le premier ministre les a convaincu. C’est à ce moment là qu’ils voteront.
De nombreux députés socialistes devraient répondre OUI à Manuel Valls tandis que les députés de droite répondront NON. Si le premier ministre obtiendra une majorité à coup sûr, on se demande cependant si cette majorité sera absolue ou relative c’est à dire, est-ce que plus de 50% des députés de l’Assemblée Nationale soutiendront le gouvernement de Manuel Valls ?
Dans les deux cas, Manuel Valls restera premier ministre.